Pourquoi j’aime Facebook

Dans le cadre du cours Internet et relations publiques, j’ai du écrire un essai sur un média social de mon choix en l’abordant selon des perspectives, historique, sociologique, culturelle, économique et politique. J’ai décidé de conclure le mien avec l’explication de ce que j’aime sur Facebook. Et parce que je m’en vais visiter ma famille dans quelques jours et que je m’en ennuie beaucoup, j’ai décidé de publier un petit bout de mon essai sur mon blogue. Maintenant que mes dix articles obligatoire sont publiés, je peux faire ce que je veux, non?!

[…] Ce que moi, je fais avec Facebook ressemble plus à ceci : je communique, je publie des photos, je blogue. Oui, j’écris beaucoup sur Facebook. Et je raconte beaucoup ce qui se passe dans ma vie. Le bon comme le mauvais, je ne me censure pas, Pourquoi ? Parce que ça me fait du bien d’écrire, d’être lut, de savoir que je suis lut.

Il faut aussi savoir que dans ma famille, je parle de la famille élargis (soit les frères et les sœurs de mes grands-parents) nous avons deux traditions. Peu importe ce qui arrive dans l’année, depuis plus de 25 ans, on se réunit le 1e janvier de chaque année, afin de célébrer la nouvelle année qui commence. Cette belle réunion se déroule chez mes grands-parents à McMasterville. Ensuite, au printemps, on célèbre pâques chez mon oncle Michel et ma tante Francine à Saint-Hubert.

Quoi qu’il arrive, on sait que deux fois par année au minimum, on est ensemble. Mes grands oncles et mes grandes tantes sont des êtres d’exceptions. Ils sont drôles, on toujours une histoire à raconter et sont toujours prêt à faire le party. Leurs enfants, les cousins et cousines de ma mère, sont à l’image de la génération qui les précèdent. Des gens pour qui les traditions sont importantes, des gens pour qui la famille, est importante et qui prennent plaisir à se retrouver autour d’une table débordante de mets pour jaser et prendre des nouvelles. Ils ont tous des enfants, des maris ou des femmes, mais continuent à entretenir cette magnifique tradition instaurée par leurs parents.

Où je veux en venir avec toutes ces informations personnelles, c’est que tout ce beau monde, qu’ils aient début trentaine ou mi soixantaine sont sur Facebook. Et nous sommes tous amis. Est-ce que ça a changé ma relation avec Facebook ? Oui, un peu. Une année, à pâque, une des cousines de ma mère, m’a dit qu’elle aimait beaucoup lire mes anecdotes sur Facebook. Elle m’a dit que ça lui faisait de beau comparatif avec son fils qui a le même âge que moi. Un peu plus tard, cette même journée une de mes grandes tantes, m’a demandé si mon histoire de voiture ou je ne sais quoi, c’était réglé. Et j’ai eu un flash. Nous n’avions pas de discussion traditionnelles qui ressemblaient au platonique  : comment ça va les études ? Tu travailles où maintenant ? As-tu rencontré quelqu’un ? Non ! Les questions stériles de mon oncle plate laissaient place à des conversations personnelles et amusantes puisque les gens étaient au courant de ce qui se passait dans ma vie personnelle, et ils en étaient contents. Ils n’apprenaient pas une nouvelle quelconque des mois plus tard, ils savaient tout, en temps réel.

J’avais déjà une très belle relation avec ma famille, mais depuis ce temps, il y a un attachement supérieur, on peut suivre le fil de la vie des uns des autres et ce malgré les nombreux mois qui séparent deux rencontres. Facebook me permet aussi de voir grandir mes petits-petits-cousin(e)s par photo ou par vidéo, et de ne plus faire le saut six mois plus tard quand je me rends compte qu’ils marchent !

Ma relation avec Facebook est donc un fil continu avec ma famille qui habite de l’autre côté du pont. Depuis deux ans, dans le cadre de mes études, j’habite sur l’île et je me sens loin de ma famille, alors quand ils commentent mes statuts ou m’écrivent des petits mots, j’ai l’impression d’être à la maison. Et je crois qu’au final, c’était ça le but de Mark Zuckerberg, d’amener les gens à se rapprocher et ce peu importe où ils se trouvent dans le monde .

 

2 réflexions sur “Pourquoi j’aime Facebook

  1. Patrice Leroux dit :

    Chère Arianne,
    Votre blogue et vos billets font vraiment partie de ceux que j’ai appréciés lire le plus. Et je ne vous parle pas seulement de ce trimestre mais bien de la dernière décennie. Sans blague ! J’ai beaucoup aimé votre « Leçon de survie… » (et je ne vous donnerai pas entièrement tort sur les travaux d’équipe…même si le but est de mieux vous préparer au monde du travail…); vos billets « Mon jugement est nul » ( non, il ne l’est certainement pas !) et ma « Ma première fois » m’ont bien fait sourire. Votre « Avoir peur » est peut-être celui qui m’a touché le plus. Quel beau texte ! N’ayez plus peur Arianne, ça n’en vaut tout simplement pas la peine. Ce n’est pas pour vous, j’en suis certain. Et ne vous croisez plus les bras… ;-). La vie passe trop vite, même si cela peut paraître un peu abstrait à 25 ans !

    Merci de votre participation et de votre intérêt. Si seulement la moitié des étudiants vous ressemblait un peu, la dynamique serait complètement différente…et je serais un meilleur enseignant aussi…

    Enfin, je vous souhaite une excellente fin de session et vous félicite à l’avance pour l’obtention de votre diplôme. Je suis convaincu que vous allez avoir une très belle carrière et, encore plus important, une très belle vie devant vous.

    Cordialement,

    Patrice

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    • Ablanchette dit :

      Monsieur Leroux,

      je ne saurais exprimer la gamme d’émotion par laquelle votre commentaire m’a fait passer. ( Particulièrement la joie, la fierté et le soulagement) Je me suis d’ailleurs EMPRESSÉE de partager votre commentaire sur mon mur Facebook pour le montrer a ma famille 😉 en ajoutant ce petit commentaire : « Le moment où ton prof et directeur de programme t’écrit ce message sur ton blogue (voir photo) J’ai les yeux pleins d’eau et je crois que mon corps tout entier vient d’expulser toute la pression accumulée des derniers mois. Cette même pression que je me suis auto-mise sur les épaules à tenter de viser la perfection depuis plusieurs mois et ce dans toutes les sphères de ma vie. Pression qui s’est imposée au moment où j’ai expiré ce long soupire (limite sanglot) dans le métro un peu plus tôt après ma lecture du dit commentaire. Bref j’avais envie de partager avec vous ces beaux mots qui somme toute me font beaucoup de bien » BREF vos mots arrivent à point ce soir! Je suis heureuse de voir que mes articles ont été autant apprécié par vous et que ma participation en ligne se soit autant démarquée. Un excellente fin de session à vous et un énorme merci pour les félicitations (vous êtes le premier !! 😛 )Je vous donnerais des nouvelles de ma superbe carrière à venir le cas échéant, n’ayez crainte!

      PS : pour ce qui est d’être un meilleur enseignant, je crois que le fait de vouloir l’être un peu plus chaque jour en tentant des approches différentes et en adaptant vos cours a la réalité du marché fait déjà de vous un meilleur enseignant!

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